La France a fait des progrès en matière de diététique, selon les derniers chiffres rendus publics par le ministère de la Santé. L’obésité chez les jeunes est restée stable en 2009 (autour de 14/15%), contrairement à la tendance dans beaucoup de pays. « La France est le seul pays développé où la courbe s'est inversée », explique Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Des écarts subsistent encore selon le milieu social auquel la personne appartient.
Autre cocorico : la diminution des apports de sel dans l’alimentation. Les apports en sel ont diminué de 5,2% entre 1998 et 2006 chez les adultes. Un apport compensé par les apports de 5 fruits et légumes par jour, consommation qui est passée de 10,7% à 12,4%. Même la part de consommateurs de produits sucrés a diminué, passant de 77,3% à 75,2% entre 2002 et 2008.
Enfin les deux tiers des Français pratiquent aujourd'hui 30mn d'activité physique quotidienne, telle que marche rapide ou montée des escaliers.
Reste encore des efforts à faire avant la fin du programme national nutrition santé qui arrive à échéance à la fin de l’année. Le taux d’obèses reste en progression chez les adultes (+50% entre 2000 et 2009). La consommation de boissons sucrées reste sur la pente ascendante (environ 20,4% des gens en 2008).
Pour lutter contre le fléau de l’obésité ou du surpoids, 18 chartes d’engagement volontaire ont été conclues entre de grands groupes et le gouvernement. D’autres actions, comme du militantisme en faveur des plus démunis, la promotion de l’activité physique ou la prise en charge des personnes en surpoids, doivent être développées.